Le départ
M Alain Juppé donne le départ du Marathon à 20h.
Partis sous l''eau , 6000 marathoniens ainsi que les coureurs en duo et relais longent les rives de la Garonne direction le pont Chaban Delmas. Sur les conseils avisés de Benjamin Malaty, le parcours ayant un dénivelé positif sur le début de course, je pars sur un rythme de 5m 20s au kilo. Nous traversons le fleuve et revenons en ville en franchissant le pont de Pierre. La foule est au RDV malgré les conditions météo et nous encourage avec vigueur.
Nous traversons le centre ville direction Pessac. Au kilomètre 14, nous arrivons au Château Picque Caillou et traversons les vignes dans des chemins boueux en raison de la pluie, qui a enfin décider de nous épargner pour les fin de course. Un deuxième Château, le Pape Clément nous invite à découvrir ses chemins caillouteux et boueux dans une ambiance musicale jazz, sympa tout cela. Je franchis le portique annonçant le semi en 1h54m.
A partir de ce moment je ne fais que doubler des concurrents attardés du semi parti à 9h 30 et empruntant notre parcours.
On est gêné pour doubler et ralenti car les rues ne sont pas toujours larges. Dommage ça je me sentais très bien sur ce parcours. De retour dans le centre de Bordeaux place de la Victoire au kilomètre 25, on y retrouve la foule et les encouragements. Les sensations sont bonnes. Nous avons l'occasion de découvrir les monuments de la ville avec l'éclairage les mettant en valeur comme la cathédrale Saint André.
Nous effectuons ensuite le tour du jardin public vers le kilomètre 35 dans la foule et de nouveau les pieds dans la boue. Cela devient un parcours atypique, un peu de montées et descentes, des coureurs à doubler encore et encore.. Le meneur d'allure des 4h me double dans l'ultime kilomètre. J'allonge alors la foulée et le suis, dernier virage, une foule immense surgit dans une ambiance de folie. Plus que 200 m et la ligne est franchie en 3h 58m.
Mission accomplie sur un parcours technique, rendu difficile en raison de la météo capricieuse. Un premier marathon nocturne qui doit prendre de la maturité à l'image du bon vin de Bordeaux. Pour ma part un bon souvenir, courir la nuit offre de nouvelles sensations, je n'ai pas connu de défaillance, une ambiance comme rarement rencontrée sur mes précédentes expériences. Bordeaux assurément mérite le détour et pourquoi pas d 'y revenir courir.
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